GUÉRIR AUTREMENT

VOICI UN BOUT DE MON HISTOIRE QUI M'A AMENNÉ À VOULOIR
GUÉRIR AUTREMENT
 

Par mon témoignage personnel, j'aimerais amener ceux qui sont découragés par le peu d'efficacité de leur médication à considérer autre chose pour arriver à se libérer de leur état bipolaire! Je ne suis pas psychiatre, sachez-le! Ce blog n'a pas pour but de prêcher une quelconque méthode facile et instantanée de guérir non plus!  Je ne suis pas un "gourou" qui cherche la renommé également! Mais, ce que j'ai appris de a propre bipolarité et mis en pratique pour parvenir à sortir de cette "étrange" état" me permet de vivre, aujourd'hui une vie saine dans un état de corps sain et un état d'esprit sain.  Bref, je ne suis plus dans un état bipolaire!  Sachez-le aussi!  Je n'ai plus d'état maniaque, plus d'état dépressif et tout ce qui en découle: angoisse, mélancolie, lourdeur de vivre, phobie social, tremblement.

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L'on dira sans cesse que la bipolarité ne se guérit pas!  Mais, permettez-moi de m'objecter à cette affirmation.  Il y a tout un climat de doute et de  peur vis à vis de la bipolarité qui est mise en place depuis très très longtemps car on vit dans une incompréhension total de ce qu'est la bipolarité. Tout le monde y va dans ses hypothèses: "c'est génétique", "c'est mon cerveau qui est malade", "mes hormones font ont une défaillance", "mes glandes provoquent cela" et j'en passe. Même la psychiatrie ne parvient pas à bien cerner cet état.  Mais une chose que j'ai remarqué est que l'on ne parle jamais d'espoir de guérison.   Comme pour bien d'autres maladie jamais on ne vous dira un jour peut-être, on trouvera un moyen! NON, ce qu'on vous laisse comprendre, c'est prend ce traitement c'est ce qu'il y a de mieux pour toi, tu n'as pas trop le choix. 

Quand je n'allait pas bien, j'ai tâché de recherché cette espoir un peu partout. Dans les livres, dans des témoignages, dans la science qui traitait de ce sujet mais je n'ai rien trouvé.  J'ai dû compter que sur moi-même pour entretenir cet espoir.  J'ai bien failli le perdre en cours de route.

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Le 24 mars 2018, à l'âge de 38 ans, fût le point tournant de ma bipolarité! Suite à un épisode d'extrême euphorie et de sentiments de créativité totale combinée avec une totale déconnexion de la réalité, j'ai dû  être hospitalisé. C'est à ce moment que le diagnostic est tombé soit celui de bipolarité de type 1. Depuis mon jeune âge mon humeur et mon énergie fluctuait sans cesse et voilà que je recevais ca.  Certains le recoivent comme une "libération" de pouvoir mettre un mot sur ce qu'il ressentent et bien ce fut tout le contraire.   Ce fut pour moi un sentiment de "condamnation". J'ai passé  17 jours en soins intensifs au département de psychiatrie sous sur surveillance pour haut risque de fugue. Suite à cela, on m'a mis sous médication antipsychotique par injection.  Ce fut tout un chock de Toutvivre cette internement disons "forcé" pour moi!  Le sentiment inconfortable de cette expérience ne peut pas réellement être décrit!  Il doit être vécu pour être "compris".  Le traitement qu'on m'a administré, je n'ai su le toléré que 2 mois.  L'effet que cela produisait dans mon corps était pour moi insoutenable car parfois je n'arrivais pas à demeurer debout!  Ce qui me paraissait très anormal ayant jamais ressenti cela auparavant. J'ai donc arrêté ce traitement contre l'avis de ma clinique externe de suivi! La sensation inconfortable n'est jamais réapparue.  Cela m'a suffit pour me confirmer que j'avais pris la "bonne" décision pour moi-même. J'ai été bien pendant 4 mois environ mentalement et physiquement! Suite à cela, sans médicament, mon état mental et émotionnelle a décliné peu à peu vers une dépression très intense! Très inquiet de cette "chute vertigineuse de mon état",  j'ai demandé à ma médecin généraliste de débuter un traitement au lithium pour voir si cela m'aiderait! Après un mois avec un suivi très serré, mon état a continué à se détériorer, à tel point que je me suis retrouvé de nouveau à l'hôpital, en octobre de la même année, pour état suicidaire grave. Le psychiatre qui m'a  interrogé à changer mon traitement du tout au tout d'une manière que j'ai trouvé très arbitraire et désinvolte.  Déçu du peu de considération que ce psychiatre avait eu pour moi à ce moment là, j'ai perdu toute confiance en lui!  Je suis demeuré une semaine sous observation puis on m'a retourné à la maison!  Peu de temps après ma sortie de l'hôpital , j'ai choisi de ne pas  suivre la recommandation du psychiatre bien que je me sentais toujours en mal de vivre.  J'ai demandé à voir un autre psychiatre le 15 novembre via ma médecin généraliste!  Ce psychiatre m'a fortement recommandé de reprendre un traitement au lithium, il m'inspirait un peu plus d'humanité!  J'ai hésité mais j'ai repris ce traitement, selon son avis, malgré tout pour donner un plus longue chance au traitement, cette fois, de me prouver son efficacité!  Et, puis j'ai fais mes journées, une à une suite à cela, en espérant que cela irait de mieux en mieux!  Il faut mentionné ici que j'avais demandé un arrêt maladie depuis septembre pour me donner du répit et me concentrer sur moi.  Par chance car j'étais constamment dans une angoisse indescriptible, un mal-être très envahissant et avec un grand manque d'énergie!  Mais, malgré tout ces  événements, je gardais un peu d'espoir de guérison.  L'espoir, dans mon for intérieur, qu'il y avait probablement une autre voie à emprunter que celle de la médication!  L'espoir que je n'étais pas condamné à une pilule! Qu'il y a avait peut-être une voie de guérison pas juste de stabilisation pour cette maladie dite incurable.  Mais dans le découragement, je me demandais souvent si j'y arriverais un jour sans médication ou si je devais me résigner et accepter de vivre avec.  Il faut dire que je suis un être très têtu, alors j'étais  prêt à tout pour tenter autre chose qu'une satané pilule. Je voulais expérimenter autre chose.  Je ne voulais pas croire la médecine moderne qui me disait toujours d'attendre que cela fasse effet. Qui fallait être patient et accepter son sort! Je n'allais pas mieux de jour en jour, je savais que mon état ne pouvait être pire que je ne pouvais me sentir plus mal car je me sentais déjà si proche de la "mort"! Mon état m'a donc poussé dans mes derniers retranchements. 

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Aujourd'hui, après cette épisode troublante de ma vie et aussi 38 années précédentes de diverses tourmentes psychologiques et émotionnelles , je n'ai plus de médication.  Bien sûr, j'ai dû aller chercher cette guérison ailleurs et je suis plus qu'heureux que mon espoir se soit matérialiser!  Même si la "remontée" fut longue et pénible!  Aujourd'hui, je n'ai plus d'angoisse, je n'ai plus de pensées qui partent dans tous les sens quand je suis seul avec moi-même.  Je n'ai plus  d'excès d'enthousiaste ou de folie créatrice d'envergure qui mène à la manie! Je ne dépense plus sans réfléchir aux conséquences, je n'ai pas une libido débridée, plus d'excès de propos irréfléchi ou de saut d'humeur non-volontaire!  Je suis simplement en paix en dedans! Et avec  cette paix, j'aime, je travaille et je vis ma "nouvelle" vie!   Et je te souhaite la même chose à toi qui me lit!

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